Témoignages sur les territoires impactés par les accidents de Tchernobyl et de Fukushima

L’objectif du projet ETHOS était de créer les conditions d’une réhabilitation durable des conditions de vie dans les territoires biélorusses contaminés par l’accident de Tchernobyl en s’appuyant sur l’implication active de la population et des autorités locales. Le projet comportait un volet concernant la santé des enfants et l’inquiétude légitime des mères à ce sujet. L’implication des médecins est primordiale.

Dans le cadre du volet "qualité radiologique" du programme CORE (COopération pour la REhabilitation des conditions de vie dans les territoires contaminés de Biélorussie), un projet de suivi radiologique coopératif a été engagé dans le district de Braguin (Sud-est de la Biélorussie) de 2004 à 2007. Ce projet, inspiré par les résultats du projet Ethos, avait pour objectif de :
- mettre en place un système de mesure radiologique avec la participation de professionnels de la santé et de l'éducation, d'associations et d'habitants formés à la dosimétrie ;
- rechercher des leviers d'action avec les individus et les familles pour réduire la contamination des personnes, en particulier des enfants.

Les plus graves conséquences pour la santé ont été observées chez les premiers intervenants sur le site de la centrale. En Biélorussie, en Ukraine et en Russie, l’accident a provoqué de nombreux cancers de la thyroïde chez les personnes exposées âgées de moins de 18 ans au moment de l’accident.

Le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) fait le point sur l'incidence des cancers de la thyroïde depuis 30 ans, sur ses facteurs de risques et les stratégies de santé publiques mises en place (BEH - Institut de Veille Sanitaire, 26 avril 2016)

Trente ans après l'accident nucléaire de Tchernobyl, il est important de faire le point sur les connaissances épidémiologiques concernant le cancer de la thyroïde, et de présenter les données épidémiologiques françaises les plus récentes.

Ce film fait le point sur les enjeux sanitaires liés à l’accident de la centrale de Fukushima Daiichi. Il traite des interventions d’urgence ainsi que de la protection et de la surveillance à long terme des populations.

Les conséquences sanitaires de l’accident de Fukushima
Bilan des études de surveillance sanitaire et des études épidémiologiques conduites chez les habitants de la préfecture de Fukushima. Point de la situation en mars 2018

Point presse IRSN du 11 février 2016 : Les cancers de la thyroïde après l'accident de Fukushima

Conséquences sanitaires de l’accident de Fukushima Daiichi
2011-2018 : évolution du périmètre des zones évacuées. Point de la situation en mars 2018

Témoignage du docteur Makoto Miazaki de l’Université médicale de Fukushima, lors du séminaire ANCCLI-IRSN sur le post-accident des 15-16 octobre 2014. Il explique l’utilisation du D-shuttle pour la mesure de la dose externe individuelle et l’interprétation des résultats dans la communauté de Suetsugi.

Témoignage de l’expert de l’université de Tokyo, Ryugo Hayano, lors du séminaire ANCCLI-IRSN sur le post-accident des 15-16 octobre 2014. Il explique que le développement d’un équipement de mesure de la contamination interne des bébés ne semble pas utile pour les experts, mais il est nécessaire pour rassurer les mères.

Quatre années de dialogue entre des experts en radioprotection et une communauté de résidents de Fukushima pour la réhabilitation des territoires contaminés par l’accident nucléaire. Entre 2011 et 2015, l’initiative de dialogue à Fukushima a permis de développer une culture pratique commune de la radioprotection grâce à une série de 12 séminaires organisés à l’initiative de la Commission internationale de la protection radiologique.

Comment mesurer la radioactivité et interpréter les résultats (voir premier chapitre de cette partie du web-documentaire) et rassurer les parents légitimement inquiets pour la santé de leurs enfants (voir troisième chapitre de cette partie du web-documentaire).

Comment le dialogue entre les différents acteurs permet de surmonter les difficultés et répondre aux inquiétudes légitimes sur la santé.