Témoignages sur les territoires concernés par les accidents de Tchernobyl et de Fukushima

Le projet européen ETHOS avait pour but d’améliorer durablement les conditions de vie des habitants des villages contaminés à la suite de l’accident de Tchernobyl. La démarche, pluridisciplinaire, était fondée sur une implication forte de la population dans l’évaluation et la gestion du risque radiologique en concertation avec les autorités locales, régionales et nationales et des experts biélorusses.

Dans le cadre du volet "qualité radiologique" du programme CORE (COopération pour la REhabilitation des conditions de vie dans les territoires contaminés de Biélorussie), un projet de suivi radiologique coopératif a été engagé dans le district de Braguin (Sud-est de la Biélorussie) de 2004 à 2007. Ce projet, inspiré par les résultats du projet Ethos, avait pour objectif de :
- mettre en place un système de mesure radiologique avec la participation de professionnels de la santé et de l'éducation, d'associations et d'habitants formés à la dosimétrie ;
- rechercher des leviers d'action avec les individus et les familles pour réduire la contamination des personnes, en particulier des enfants.

Stratégie mise en place par la Norvège pour accompagner le peuple Sami, en Laponie, dont le mode de vie millénaire a été mis en péril par l’accident de Tchernobyl.

Témoignage d’une habitante d’Iwaki, Ryoko Ando, qui a fondé une association ETHOS Fukushima qui vient en aide aux habitants et notamment pour la mesure et son interprétation.

Depuis l’accident de Fukushima, les populations des territoires contaminés s’organisent afin de faire face aux conséquences de la radioactivité. Les habitants de la région de Fukushima apprennent à mesurer la contamination mais tentent aussi des expériences, afin de découvrir, avec l’aide des scientifiques, comment ils vont pouvoir, malgré tout, continuer à exploiter leurs terres et à gagner leur vie. Ce film présente comment la population s’organise pour mesurer collectivement la radioactivité pour réaliser une cartographie de la contamination de leur territoire, avec l’aide d’experts.

Ce film fait le point sur les enjeux sanitaires liés à l'accident de la centrale de Fukushima Daiichi. Il traite des rejets radioactifs et de leurs conséquences sur le milieu terrestre au Japon et sur le milieu marin.

Portées par les vents, dès le 12 mars 2011, les particules radioactives rejetées par les réacteurs accidentés de la centrale nucléaire parviennent au-dessus de la ville de Fukushima, située à soixante kilomètres. Six mois plus tard, la radioactivité ambiante atteint dans certains quartiers de la ville plus de 3 microSieverts par heure, près de 25 millisievert par an. Ses 300 000 habitants ne sont pas évacués et doivent apprendre à vivre avec le risque de contamination. Ce film présente les mesures effectuées dans les lieux de vie.

Ce film fait le point sur les enjeux sanitaires liés à l’accident de la centrale de Fukushima Daiichi. Il traite des interventions d’urgence ainsi que de la protection et de la surveillance à long terme des populations.

Quatre années de dialogue entre des experts en radioprotection et une communauté de résidents de Fukushima pour la réhabilitation des territoires contaminés par l’accident nucléaire. Entre 2011 et 2015, l’initiative de dialogue à Fukushima a permis de développer une culture pratique commune de la radioprotection grâce à une série de 12 séminaires organisés à l’initiative de la Commission internationale de la protection radiologique.

Comment mesurer la radioactivité et interpréter les résultats.

Comment le dialogue entre les différents acteurs permet de surmonter les difficultés et répondre aux inquiétudes légitimes sur la santé.

Synthèse de l’analyse de Reiko Hasegawa de Sciences-Po Paris.

Synthèse de l’analyse de Reiko Hasegawa de Sciences-Po Paris.