Témoignages sur les territoires concernés par les accidents de Tchernobyl et Fukushima

L’accident de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, comme celui de Tchernobyl, et leurs conséquences donnent des indications sur le type de problématiques auxquelles vous seriez confronté en cas d’accident en France. Les enseignements qui en ont été tirés apportent un éclairage concret sur l’importance de la création d’une véritable culture autour du risque nucléaire pour se préparer collectivement à y faire face le cas échéant.

Ce retour d’expérience acquis dans quelques localités du Japon montre, comme précédemment en Biélorussie, comment des citoyens se sont organisés au niveau de leur communauté pour analyser leurs situations, engager des actions pour diminuer leur exposition et améliorer leurs conditions de vie. Ces observations montrent que ce sont les acteurs des territoires qui sont les mieux à même d’identifier les enjeux de la vie dans leur environnement contaminé et que l’addition de tels projets locaux permet in fine une reconquête des territoires dans la durée. Ils montrent comment l’implication des populations concernées dans leur propre protection est indispensable pour mener une politique de radioprotection efficace et adaptée à la diversité des situations réelles.

Territoires concernés par l'accident de Tchernobyl

Samis

Le retour d’expérience du peuple Sami en Laponie (Finlande), après l’accident de Tchernobyl (2007 – source CAPM, Pavillon des Sciences, CCSTI de Franche-Comté et IRSN)

Stratégie mise en place par la Norvège pour accompagner le peuple Sami, en Laponie, dont le mode de vie millénaire a été mis en péril par l’accident de Tchernobyl.
Olmany

Regards sur Olmany « La vie dans les territoires contaminés par l'accident de Tchernobyl » (1996-2001)

Les projets ETHOS et ETHOS 2 mis en œuvre dans le Sud-Ouest de la Biélorussie entre 1996 et 2001 pour cerner les principaux enjeux agricoles dans le contexte biélorusse après l’accident de Tchernobyl. L’exemple d’Olmany, 1399 habitants, district de Stolyn, région de Brest, au Sud-Ouest de la Biélorussie, à 200 kilomètres de Tchernobyl.
Braguin

La population, acteur clé des stratégies de suivi radiologique : l'exemple de Braguin (2004-2007)

Dans le cadre du volet "qualité radiologique" du programme CORE, un projet de suivi radiologique coopératif a été engagé dans le district de Braguin (Sud-est de la Biélorussie) de 2004 à 2007, avec la mise en place d'un dispositif de contrôle de la qualité radiologique mobilisant la population et les professionnels locaux de la santé et de l'éducation.
Pouvoirs publics

L'organisation des pouvoirs publics (2006)

Réponse des pouvoirs publics soviétiques puis biélorusses à l'accident de Tchernobyl et à ses conséquences, avec la conception et la mise en œuvre de politiques publiques spécifiques, et développement de programmes de coopération internationaux.
Zoia

Témoignage de Zoia Trafimchik, Directrice de l'Equipe de Coordination du Programme international CORE (2006)

Zoia Trafimchik a occupé, à partir de 1992, des postes à responsabilité au cœur du dispositif de prise en charge des conséquences de Tchernobyl. Elle livre ici son expérience de la catastrophe et ses réflexions sur son engagement de 15 ans au sein du Comité Tchernobyl, puis du programme CORE.
Territoires contaminés

Les territoires contaminés autour de Tchernobyl (Crédits : © IRSN - MWay Films - 02/2012)

En Russie, en Biélorussie et en Ukraine, de vastes territoires sont contaminés de façon discontinue, avec des dépôts d’activité pouvant atteindre plusieurs centaines de milliers, voire dépasser le million de becquerels par mètre carré.

Territoires concernés par l’accident de Fukushima

Le retour d’expérience de la commune de Daté

Le retour d’expérience de la commune de Daté (62000 habitants), située à 50 km de la centrale de Fukushima (Octobre 2014)

Témoignage du maire de Date, Shoji Nishida, lors du séminaire ANCCLI-IRSN sur le post-accident des 15-16 octobre 2014. L’élu japonais expose les conséquences de l’accident de Fukushima sur sa commune et les mesures prises pour la décontamination du territoire.
Kotoba

Web-documentaire Kotoba : Dialogues à Fukushima (Crédits : © IRSN, mars 2016)

Quatre années de dialogue entre des experts en radioprotection et une communauté de résidents de Fukushima pour la réhabilitation des territoires contaminés par l’accident nucléaire. Entre 2011 et 2015, l’initiative de dialogue à Fukushima a permis de développer une culture pratique commune de la radioprotection grâce à une série de 12 séminaires organisés à l’initiative de la Commission internationale de la protection radiologique.
Daté

Daté : le leadership à l’œuvre (Crédits : © IRSN, mars 2016)

Focus sur la commune de Date dans le web-documentaire Dialogue à Fukushima.
Minamisoma

Minamisoma : le traumatisme d’une ville déchirée (Crédits : © IRSN, mars 2016)

Retour d’expérience de la ville de Minamisoma située à 20/30 km de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi.
Suetsugi

Suetsugi : quand des particuliers prennent leur destin en main (Crédits : © IRSN, mars 2016)

Comment des particuliers se sont formés et ont fait des mesures pour se protéger.
penser

Penser le futur à nouveau (Crédits : © IRSN, mars 2016)

Comment le dialogue entre les différents acteurs permet de surmonter les difficultés.
Conséquences sanitaires de l’accident

Conséquences sanitaires de l’accident de Fukushima Daiichi - Évolution du périmètre des zones évacuées de 2011 à 2018 - Point de la situation en mars 2018 (2018)

Simultanément et consécutivement à l’accident de la centrale de Fukushima, les autorités locales et nationales japonaises ont pris des mesures de protection de la population, notamment des mesures d'évacuation et de mise à l'abri de la population. Sept ans plus tard, la baisse de la radioactivité et les travaux de décontamination ont permis de lever l'ordre d'évacuation dans la quasi-totalité des zones où le retour était envisageable à court ou à moyen terme.
Cette fiche aborde les conséquences des mesures d'évacuation et de mise à l'abri de la population, comment et pourquoi les zones géographiques ont évolué entre mars 2011 et 2018.