Retour d'expérience Tchernobyl : les conditions de vie

Le district biélorusse de Tchetchersk, situé à environ 180 km au Nord de Tchernobyl, a été fortement contaminé suite à l'accident de Tchernobyl. Environ la moitié du territoire du district est situé en zone de relogement volontaire et environ 10 % de son territoire est situé en zone de contrôle radiologique strict.

Le projet européen ETHOS avait pour but d’améliorer durablement les conditions de vie des habitants des villages dont la vie quotidienne a été fortement affectée par la présence à long terme de contamination radioactive à la suite de l’accident de Tchernobyl. Il s’agissait d’une nouvelle démarche pluridisciplinaire basée sur une implication forte de la population dans l’évaluation et la gestion du risque radiologique en concertation avec les autorités locales, régionales et nationales et des experts biélorusses.

Les projets ETHOS et ETHOS 2 mis en œuvre dans le Sud-Ouest de la Biélorussie entre 1996 et 2001 pour cerner les principaux enjeux agricoles dans le contexte biélorusse après l’accident de Tchernobyl. L’exemple d’Olmany, 1399 habitants, district de Stolyn, région de Brest, au Sud-Ouest de la Biélorussie, à 200 kilomètres de Tchernobyl.

Les jeunes réalisent une vidéo qui aborde les problèmes posés par la contamination.

Dans le cadre du volet "qualité radiologique" du programme CORE, un projet de suivi radiologique coopératif a été engagé dans le district de Braguin (Sud-est de la Biélorussie) de 2004 à 2007, avec la mise en place d'un dispositif de contrôle de la qualité radiologique mobilisant la population et les professionnels locaux de la santé et de l'éducation. Ce projet, inspiré par les résultats du projet Ethos, avait pour objectif de :
- mettre en place un système de mesure radiologique avec la participation de professionnels de la santé et de l'éducation, d'associations et d'habitants formés à la dosimétrie
- rechercher des leviers d'action avec les individus et les familles pour réduire la contamination des personnes, en particulier des enfants.

Dans le cadre d’une action humanitaire, axée sur la santé, menée dans le sud-est de la Biélorussie par L’Agence pour le Développement et la Coopération Suisse, s’est clairement identifiée la nécessité de mettre en place une surveillance de la radioactivité avec des moyens locaux de mesure. Ce besoin, exprimé à l‘origine par quelques habitants de la région, s’est accompagné d’une volonté de se regrouper afin d’unir collectivement leurs efforts en fondant une association. Un tel regroupement de citoyens sous un statut légal constitue une nouveauté dans un pays où toute initiative personnelle a longtemps été considérée d’un mauvais œil. Après avoir franchi les barrières administratives, Rastok Gesne, en français « pousses de vie », est née en octobre 2003. L’association regroupe une vingtaine de bénévoles : mères de famille, personnel de santé, enseignants, etc.

Stratégie mise en place par la Norvège pour accompagner le peuple Sami, en Laponie, dont le mode de vie millénaire a été mis en péril par l’accident de Tchernobyl.

Réponse des pouvoirs publics soviétiques puis biélorusses à l'accident de Tchernobyl et à ses conséquences, avec la conception et la mise en œuvre de politiques publiques spécifiques, et développement de programmes de coopération internationaux.

Zoia Trafimchik a occupé, à partir de 1992, des postes à responsabilité au cœur du dispositif de prise en charge des conséquences de Tchernobyl. Elle livre ici son expérience de la catastrophe et ses réflexions sur son engagement de 15 ans au sein du Comité Tchernobyl, puis du programme CORE.